Allez je vous dis tout sur le Swimrun, en tout cas tout ce que je sais !
J’ai eu quelques personnes qui m’ont posé plein de questions sur le matos, la course, l’inscription, etc.. Car oui c’est en ce moment qu’il faut s’inscrire pour OtillO, Engadin et autres Swim run !
Mais ces courses sont encore assez nébuleuses, car comme moi avant d'y prendre part, peu de personnes doivent déjà avoir eu l’occasion de nager en combi/ basket avec un sac à dos pendant 6 ou 10km, ou courir en combinaison néoprène pendant 46 ou 65 km !
Hmm , ça ne vous donne pas envie tout ça ?
Bon pour que ce soit moins pénible pour vous et que ça devienne super fun même, il faut faire beaucoup de tests matos. J’ai eu la chance d’avoir des conseils de Sandrine et Baptiste du club de triathlon des sapins, et c’est sur que c’était une chance d’avoir autant d’infos avant de se préparer pour l’inconnu.
Commençons par les inscriptions !
Pour OtillO, c’est compliqué : d’abord il faut faire un dossier d’inscription pour espérer être sélectionné « au mérite », il n’y a pas beaucoup d’équipes qui ont cette chance. Ensuite, si tu n’as pas été pris, tu croises les doigts pour être tiré au sort. Et dernière option, tu peux essayer de te qualifier pour OtillO sur une des courses qualificatives (comme Engadin en Suisse, Ou üto en Suède).
Pour Engadin, les premiers inscrits sont les premiers sélectionnés !
Hier il ne restait plus que 40 places sur 180 au total, En 24h, 140 équipes se sont inscrites.
Autant dire qu’il faut se dépêcher !
(j’ai vu pour ma part que j’étais inscrite d’office, grâce à notre performance incroyable de Juillet dernier, hein JC ?J)
Pour les parcours, comme j’ai fait les 2 courses, et testé du matériel différent à chaque fois, je peux vous dire ce que j’en pense !
Déjà il faut faire beaucoup de tests avant (courir avec la combinaison néoprène, nager avec ses chaussures, et faire les transitions) . Oui c’est compliqué par exemple si vous habitez au centre ville de Lyon, de partir de chez soi pour aller courir en combi néoprène dans le parc de la tête d’or ? J Soit, mais au fur et à mesure que la discipline sera connue, les gens ne vous prendront plus pour des fous. Enfin si, mais ils sauront pourquoi vous faites cela !
En attendant, quand vous croisez des gens qui vous regardent bizar, vous faites comme si tout allait bien, n’essayez pas de vous cacher, mais soyez plutôt fier du type « c’est tout à fait normal de courir en combi neoprène (en rajoutant les paddles à chaque main pour rajouter l’effet pinguin) ».
Quoi qu’il en soit, faites des tests !
SAC A DOS ?
Pour le matos, j’ai testé sur Engadin, le sac à dos (pour avoir de l’eau dans le camel, le matos de sécurité obligatoire, etc..) et j’ai testé sans sac sur OtillO (donc avec le matos dans la combinaison neoprène directement et même plus précisément entre la tri fonction et la neoprène pour éviter les frottements ), mais du coup sans eau ( en misant sur les ravitos qui sont assez rapprochés).
Tout cela pour dire que la meilleure idée, et de très loin de mon point de vue, c’est de nager SANS sac à dos, et du coup sans eau. Les sensations avec le sac sont vraiment horribles, et au bout de quelques kilomètres ça m’a presque dégoûté de la natation, enfin j’avais l’impression de ne plus savoir nager.
Pour la corde de traction, nous avons pris une cordelette, rien de plus normale, assez light mais nous n’avons pas réfléchi 10 ans sur la taille la forme ni la couleur (orange pour information !) Avec un petit mousqueton au bout, et une ceinture porte dossard pour moi pour attacher la corde, et aussi le boitier gps (en demontant la ceinture porte dossard, et en y passant le boitier, ça passe… car le boitier est assez gros et ne rentre pas ou gene dans la combinaison.
Il n’y a qu’une seule personne qui a besoin de porter le materiel, c’est possible de le partager, mais tout rentre dans une combi !
Et cette corde nous a servi a tracté en natation et en course à pied .
Pour le matos de cosmonaute en plus :
Les plaquettes : même si je n’ai pas l’habitude de nager avec, ça aide vraiment à aller plus vite. Donc je recommande d’en mettre, tout le monde en a d’ailleurs. (j’ai choisi les grises de chez Arena)
Pendant la course à pied, mon coéquipier les attachaient à un mousqueton à la ceinture. Personnellement, je les gardais à la main.
è ce qu’il faut voir c’est d’être aussi très rapide sur les transitions, car avec 26 îles à traverser sur OtillO par exemple, ça fait un paquet de transitions, et si on perd 1 min à chaque fois , ça fait plus de 50 min en tout…
Le pull boy : oui c’est d’une réelle utilité ! les pieds, avec les baskets, ont tendance à vraiment bien couler, et c’est assez compliqué de nager avec les pieds au fond de l’eau. Donc un pull boy + elastique pour le tenir à la jambe pendant la course à pied.
Le choix des chaussures : il faut surtout mettre des chaussettes ! j’ai testé sans chaussettes, sur Engadin. Je ne le referai pas. (voir résumé de ma course dans les actu précédentes )
J’ai opté pour des chaussures de trail sur Engadin, car il y avait pas mal de dénivelé. Je pense que des chaussures de running auraient fait aussi bien l’affaire. Il y a seulement le début de la course qui est assez technique. Il faut faire des tests pour trouver des chaussures légères qui ne prennent pas trop l’eau.
En trail sur Engadin j’avais les supernova riot.
Sur OtillO, j’avais les Energy boost. Elles ont l’avantage d’avoir un super amorti, d’être très légère, de sécher rapidement, et de ne presque pas prendre l’eau. Le désavantage , c’est que les parcours sur OtillO sont très techniques, et les chemins et rochers sont parfois très glissants. Mais ils le sont tellement que je ne pense pas que des chaussures de trail empêchent de glisser.
Pour la combinaison :
J’ai fait le choix de couper ma combinaison (sailfish) de triathlon (snif) au dessus du genou, pour avoir un peu moins à forcer en courant. Le haut je l’ai laissé manche longue. Je l’ai ouverte derrière juste sur les portions de trail de 8 km ou plus. Et j’ai enlevé le haut de la combinaison seulement sur la portion course à pied de 20 km sur OtillO.
Le fait de la couper plus ou moins dépend aussi de la température de l’eau. Donc c’est compliqué de la couper en haut et en bas si l’eau va être froide. L’option de la couper la veille ou avant-veille en fonction des conditions peut être une bonne idée.
Et pour les lunettes de natation, j’ai opté pour les verres polarisés, car il faut bien voir les pancartes jaunes à l’autre bout du lac avec le soleil (Viper Mirror de chez Arena )
Julien, Sophie, Victor, Sébastien, , Val, Nicolas , et tous les autres, bonne prépa !